À propos

À l’âge de 5 ans, je reçois ma toute première initiation : la Méthode Silva, un stage de développement mental destiné aux enfants, offert par mes grands-parents paternels. Ce précieux cadeau m’ouvre aux dimensions de l’esprit — je continuerai à l’approfondir jusqu’à mes 16 ans. Plus de 30 ans plus tard, cette pratique m’accompagne toujours.

Adolescente, je réussis le concours d’entrée à l’École d’Arts Appliqués Marie-Curie à Marseille : 32 places pour 600 candidat·e·s. J’y cultive mon amour du trait, de la forme, de l’image. Je travaille ensuite comme infographiste, puis comme sculptrice d’images en 3D dans l’événementiel — un univers créatif mais peu en accord avec mes valeurs écologiques.

La nature m’appelle. Je rejoins les Hautes-Alpes, répondant à l’appel de mes racines piémontaises et savoyardes. C’est là, en 2006, que je me forme aux massages bien-être, puis à l’ayurvéda, avec une conscience grandissante du corps comme espace sacré, lieu de mémoire et de soin.

L’énergétique chinoise, le chamanisme, la géobiologie, le tantra, les cercles de femmes… Peu à peu, d'autres dimensions s’ouvrent. Ma perception s’élargit, mon lien au vivant et à l’invisible s’affine.

En 2010, je traverse une épreuve initiatique : l’accouchement de notre fille, morte-née à terme. Puis une fausse couche quelques mois plus tard. La douleur me guide vers les constellations familiales, où je commence à explorer la guérison dans toutes ses dimensions — psychique, physique, transgénérationnelle. Nous avançons main dans la main avec les médecines douces comme avec le corps médical.

Et puis, en 2015, la vie renaît à travers notre fille pleine de joie, Vivante Victoire.

Depuis 2013, je me forme sans cesse — et je sais que dans 10 ans, je continuerai encore.
Aujourd’hui, j’ai rejoint l’École Française de Psychodrame, fascinée par cet art théâtral et thérapeutique où le jeu, la scène et la mise en mouvement des rôles permettent les accès à ce qui est juste voilé derrière nos réalités.

Aujourd’hui, les messages de guidance deviennent plus clairs, plus profonds. Ils me relient au quantique, à l’alchimie, à mes guides, à ceux que j’aime, depuis les étoiles.

Il n’y a pas de « par-cœur » dans cette école : juste du Cœur. Pas de diplôme, pas de fin de parcours. La mort elle-même ne clôt pas l’apprentissage. C’est un mouvement permanent, de soi vers Soi, dans la rencontre de l’Autre — ce miroir sacré.

Je suis une Terrienne. Faite d’expériences, d’écueils et de joies, comme nous toutes et tous.

Restons simples. Restons vivants.

— Manon